Aucun niveau de la vie politique n’est épargné par la démagogie, le manque de cohérence, les contre-vérités pour ne pas dire les mensonges : la campagne pour un siège au Conseil Général n’en est pas exempte...
Or, tout n'est pas possible, et il ne sert à rien de promettre des choses qui ne dépendent pas du Conseil Général. Il n’est pas correct non plus de prendre des engagements qu’on n’a pas su tenir jusque-là quand on est membre depuis 98 du Conseil Général !
Je suis un homme de gauche, indigné par ce qui divise les français, indigné par les mesures qui aggravent les injustices, par les réformes irresponsables et bâclées. Notre pays connaît de graves difficultés que les dix dernières années ont fortement aggravées. C’est pourquoi je demande aux candidats de droite d’assumer ce bilan social calamiteux.
Mais la vie locale ne devrait pas donner lieu à des combats stériles, des oppositions systématiques. Il faut autant que possible trouver des consensus sur les sujets techniques et garder les affrontements pour les grandes questions politiques. Nous avons besoin, dans l'intérêt général, de concrétiser un partenariat équilibré avec nos voisins suisses, de construire des équipements intercommunaux, de développer les aides sociales.
Promettre tout et n’importe quoi, ou caresser l’électeur dans le sens du poil… c’est lui manquer de respect et participer à la déconsidération du personnel politique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire