Tout le monde dit « développement durable »...

Tout le monde dit « développement durable », et c'est tant mieux !

...mais ça donne quoi de concret ?

La confrontation avec la réalité ramène parfois les grandes ambitions à des proportions modestes; je cite des exemples tirés de ma pratique de maire

-        exemple numéro 1 : les repas bio dans les cantines : faute de fournisseurs en nombre suffisant, nous sommes arrivés à en proposer un ...une fois par semaine! C'est un début. 
Nous essayons maintenant de développer les produits labellisés : servir de la viande boeuf bio d’origine française  signifie augmenter de 11% du coût des repas.

-        exemple numéro 2 : oui au vélo, et ma commune a créé un vrai réseau de pistes cyclables, mais ça ne peut remplacer tous les modes de déplacements ; la mise en place d'un bus comme la ligne O est un progrès, acquis entre autres parce que ce transport public dessert des quartiers densément peuplés.

-        exemple numéro 3 : nous avons protégé des parcelles situées dans la commune pour permettre une agriculture biologique : mais pour le moment, pas d'autres candidats…

-        exemple numéro 4 : tous les nouveaux bâtiments publics dont j'ai la charge répondent aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale), malgré les surcoûts pour la collectivité que cela impose, qui ont des incidences sur les budgets (entre + 10% et + 15% ).

J'aime la nature, je suis un jardinier familial passionné depuis plus de quarante ans et je me préoccupe des générations futures, de ce qui attend mes petits-enfants...et les vôtres. La recherche des équilibres entre logements (donc urbanisation), mobilité, agriculture, loisirs, paysages...est une remise en cause constante ; je n'idéalise pas le passé, j'essaie – à mon niveau – d'assurer un présent humain sans compromettre l'avenir.